Reprise du crédit immobilier :Dynamique fragile mais réelle
Baisse des taux et reprise incitée par les banques
Depuis décembre 2023, les taux des crédits immobiliers poursuivent leur baisse. En 2024, ils ont reculé en moyenne de 7 pdb par mois, atteignant 3,09 % en mars 2025. Au 1er trimestre 2025, le taux moyen est de 3,16 %, soutenu par la BCE qui a réduit son taux de refinancement à 2,65 %. Dans ce contexte instable, les banques favorisent la relance immobilière.
Les emprunteurs ont profité de cette conjoncture : en mars, deux tiers ont obtenu un taux inférieur à 3 %. Les taux ont baissé de 22 à 23 pdb sur les marchés du neuf et de l’ancien. Tous les types de prêts et profils d’emprunteurs ont bénéficié de ces réductions, y compris les primo-accédants modestes.
Allongement des durées de prêt et retour des ménages aisés
La durée moyenne des prêts atteint 249 mois (plus de 20 ans pour 68 % des prêts). L’annuité moyenne a baissé de 10 % depuis décembre 2023, grâce à des taux plus faibles et une exigence d’apport légèrement allégée. Le retour des ménages aisés sur le marché soutient aussi la solvabilité globale, au plus haut depuis les années 2000.
Une reprise encore timide et incertaine
En mars 2025, la production de crédits a bondi de 48,4 % sur un an, et le nombre de prêts de 52,8 %. Toutefois, par rapport au trimestre précédent, la hausse reste modeste (+1,8 % et +3 % respectivement). Le marché n’a pas encore retrouvé les niveaux de 2016-2019, avec 25 % de prêts en moins en mars 2025. Plusieurs risques menacent la reprise : emploi, instabilité géopolitique, climat.
Coût des opérations et conditions d’accès toujours contraignants
Le coût relatif des achats immobiliers reste élevé, à 4,1 années de revenus (contre 4,8 en 2022). L’apport personnel moyen est 47,6 % plus élevé qu’en 2019, bien qu’en léger recul. Les emprunteurs modestes restent confrontés à des conditions d’accès strictes, malgré l’amélioration de l’indicateur de solvabilité.
Reprise contrastée entre neuf et ancien
Le neuf montre des signes d’instabilité : recul de 1,5 % en production au 1er trimestre 2025, malgré une hausse annuelle de 47,8 %. L’ancien, plus solide, affiche +12,7 % en production sur le trimestre et +23,1 % en un an. Si les courbes montent, la pérennité de cette dynamique reste incertaine.
Sources : Observatoire Crédit Logement / CSA du financement des marchés résidentiels / Observatoire de la Production de Crédits Immobiliers – Offres acceptées en milliards d’euros hors renégociations, rachats de crédits et prêts relais
Baisse des taux et reprise incitée par les banques
Depuis décembre 2023, les taux des crédits immobiliers poursuivent leur baisse. En 2024, ils ont reculé en moyenne de 7 pdb par mois, atteignant 3,09 % en mars 2025. Au 1er trimestre 2025, le taux moyen est de 3,16 %, soutenu par la BCE qui a réduit son taux de refinancement à 2,65 %. Dans ce contexte instable, les banques favorisent la relance immobilière.
Les emprunteurs ont profité de cette conjoncture : en mars, deux tiers ont obtenu un taux inférieur à 3 %. Les taux ont baissé de 22 à 23 pdb sur les marchés du neuf et de l’ancien. Tous les types de prêts et profils d’emprunteurs ont bénéficié de ces réductions, y compris les primo-accédants modestes.
Allongement des durées de prêt et retour des ménages aisés
La durée moyenne des prêts atteint 249 mois (plus de 20 ans pour 68 % des prêts). L’annuité moyenne a baissé de 10 % depuis décembre 2023, grâce à des taux plus faibles et une exigence d’apport légèrement allégée. Le retour des ménages aisés sur le marché soutient aussi la solvabilité globale, au plus haut depuis les années 2000.
Une reprise encore timide et incertaine
En mars 2025, la production de crédits a bondi de 48,4 % sur un an, et le nombre de prêts de 52,8 %. Toutefois, par rapport au trimestre précédent, la hausse reste modeste (+1,8 % et +3 % respectivement). Le marché n’a pas encore retrouvé les niveaux de 2016-2019, avec 25 % de prêts en moins en mars 2025. Plusieurs risques menacent la reprise : emploi, instabilité géopolitique, climat.
Coût des opérations et conditions d’accès toujours contraignants
Le coût relatif des achats immobiliers reste élevé, à 4,1 années de revenus (contre 4,8 en 2022). L’apport personnel moyen est 47,6 % plus élevé qu’en 2019, bien qu’en léger recul. Les emprunteurs modestes restent confrontés à des conditions d’accès strictes, malgré l’amélioration de l’indicateur de solvabilité.
Reprise contrastée entre neuf et ancien
Le neuf montre des signes d’instabilité : recul de 1,5 % en production au 1er trimestre 2025, malgré une hausse annuelle de 47,8 %. L’ancien, plus solide, affiche +12,7 % en production sur le trimestre et +23,1 % en un an. Si les courbes montent, la pérennité de cette dynamique reste incertaine.
Sources : Observatoire Crédit Logement / CSA du financement des marchés résidentiels / Observatoire de la Production de Crédits Immobiliers – Offres acceptées en milliards d’euros hors renégociations, rachats de crédits et prêts relais